UFC Que Choisir de Mont de Marsan

Les concessionnaires continuent à avoir la main lourde sur les frais annexes

Lors de la commande d’un véhicule au sein d’une concession, diverses petites lignes apparaissent en sus sur la facture.

Ces frais annexes, qui n’ont rien d’obligatoire, sont surtout une source de revenus pour certaines concessions qui vont jusqu’à facturer du carburant aux acheteurs de véhicules électriques !

La Renault Megane E-Tech est neuve et belle, l’envie de l’acheter se fait sentir. Le commercial effectue un devis de bonne grâce. Sa lecture douche quelque peu son enthousiasme : 18 € facturés pour cause de « carburant/charge », 95 € pour les « démarches immatriculation » et, surtout, 329 € pour un « pack Secury-T ». La demande d’explications vaut la peine d’être entendue : 18 € la charge, ne serait-ce pas un peu cher payé ? « Oui mais là, vous partez de la concession avec une charge complète », argumente le vendeur. Et les 95 € d’immatriculation, sachant que la carte grise d’une voiture électrique coûte 13,76 € en Île-de-France ? « On est obligés d’immatriculer la voiture, les plaques provisoires WW, c’est fini », continue le commercial, sûr de son coup. Avant de vite se raviser devant la mine de son interlocuteur : « Enfin, vous pouvez faire seul oui, mais bien souvent, les gens reviennent nous voir, parce que le site de l’ANTS [l’Agence nationale des titres sécurisés] ne marche pas », tente-t-il tout de même…

Autre garage, autre marque, autre véhicule. Une proposition est effectuée pour l’achat d’un utilitaire électrique, un Citroën Berlingo Van. Le devis comprend 819,76 € de frais annexes. Et, surprise ! Ce sont quelque 30 € de carburant qui sont facturés sur le véhicule, en plus des « pack accessoires de mise à la route » et « pack société ». Mais que l’on se rassure : le commercial plaide l’erreur pour le sans-plomb et se fend d’un geste en offrant le « pack société », dont le contenu précis ne sera pas dévoilé. Quant au « gravage Roole » facturé 209 €, il permet de faire tatouer le véhicule, ce qui faciliterait sa recherche en cas de disparition, selon le commercial.

Contrat déconnecté de la vente du véhicule

Pour la société Roole, pourtant, le gravage des vitres ne représente plus vraiment la valeur ajoutée du service lourdement proposé par les distributeurs automobiles : « Nous sommes une complémentaire, nous nous devons d’avoir un service de qualité auprès de nos clients. Il n’est absolument pas dans notre stratégie de nous imposer, le but est bien d’avoir des clients qui restent, pas qui se détachent du service », certifie Julien Henry, le directeur commerce et régions de Roole.

Un discours qui rejoint celui de Securycar (Autosphère), qui propose le pack Secury-T. « Il s’agit d’un produit d’assurance complémentaire : assistance, rachat de franchise, indemnité de vol en sus de celle de l’assureur de premier rang. C’est un peu la mutuelle de l’assurance auto », précise Thierry Gauchet, directeur de la Business Unit Financement & Services d’Autosphère. Et de marteler que jamais les commerciaux dans les concessions ne doivent faire croire que ce type de prestation est obligatoire. « Bien évidemment, c’est optionnel ! Il s’agit d’un contrat de prestations de services, il est déconnecté de la vente du véhicule », se défend le dirigeant d’Autosphère. Le client ne pourrait donc se faire duper en signant pour un pack Secury-T en même temps que le bon de commande de son auto, puisqu’il serait contraint de signer un formulaire ad hoc afin de souscrire au service, assure Autosphère.

Une multitude de frais et forfaits indûment présentés comme obligatoires

Il semblerait malgré tout que certaines mauvaises habitudes perdurent au-delà des frontières franciliennes. Le 9 avril dernier, la préfecture du Nord s’est fendue d’un communiqué : « Des enquêtes réalisées par les agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), en poste à la DDPP du Nord, auprès de plusieurs vendeurs de véhicules neufs et d’occasion, ont permis de constater la facturation de frais annexes, dénommés « frais de dossier », « frais administratifs » ou encore « forfait de mise à la route », venant s’ajouter au prix initial du véhicule et indûment présentés comme obligatoires. Les concessionnaires concernés ont été enjoints de se mettre en conformité. »

La DGCCRF semble avoir fort à faire ces derniers temps avec ces frais annexes. Entre 2021 et 2022, les agents du ministère de l’Économie avaient déjà réalisé « plus de 2 000 contrôles » chez des vendeurs de voitures et soulevaient dans leur rapport : « Ces frais, proposés en échange de diverses prestations (gravage du numéro de série et assurance associée, fourniture du tapis de sol, d’ampoules de rechange ou d’un plein de carburant), étaient présentés à l’oral comme obligatoires alors qu’ils sont facultatifs et pouvaient aller jusqu’à 1 200 €. »

 

28 juin 2024

Des messages de faux livreurs pour voler vos données

Une tentative de phishing circule activement sur les messageries SMS.

Un soi-disant livreur vous indique qu’il n’a pas réussi à faire entrer votre colis dans la boîte aux lettres et vous demande de reprogrammer la livraison.

Ce message est le point de départ de l’arnaque.

Le phénomène semble massif. Les messageries SMS pullulent actuellement du texto suivant : « bonjour c’est le livreur, votre colis ne rentre pas dans la boite aux lettres merci de choisir un nouveau créneau via https://nouvelle-consigne.com/suivi/99654 [l’URL diffère au gré des messages] »

Il s’agit d’une tentative de phishing (hameçonnage), arnaque en ligne de loin la plus répandue, qui vise à vous soutirer des informations personnelles. Cette fraude est en pleine expansion. « Sur le site Cybermalveillance, nous avons observé un pic d’attaque vers le 6-7 mai, avec 2 000 consultations par jour de notre article sur les arnaques au colis. Depuis, on a tout de même 1 000 visites par jour ; habituellement, on oscille entre 300 et 500 », nous informe Jean-Jacques Latour, directeur expertise cybersécurité de la plateforme gouvernementale Cybermalveillance.

L’aspiration de données personnelles s’effectue en plusieurs étapes, page après page, au gré des clics requis.

 

Mondial Relay usurpé

Le lien présent dans le message frauduleux renvoie vers un site reprenant l’identité visuelle de Mondial Relay.

Les URL des contenus illicites que nous avons testées étaient https://fr.consigne-solution.com pour la première, puis https://nouvelle-consigne.com pour la seconde.

Ces sites ouvrent et ferment les uns après les autres, harponnant entretemps les victimes. « De faux sites sont vendus aux escrocs, clés en main. Ils sont plus vrais que les vrais ! Une fois signalés, ils sont supprimés par les autorités », détaille l’expert de Cybermalveillance.

Il vous est tout d’abord demandé de renseigner votre e-mail et votre numéro de téléphone. Après avoir choisi un créneau de livraison, vous êtes invité à décliner votre identité et votre adresse. Enfin, afin de « procéder à la réexpédition de votre colis dû à l’échec de livraison », l’interface vous réclame vos coordonnées de carte bancaire. Si la victime va jusqu’au bout de ce parcours, elle offre au malfaiteur des données précieuses.

Ces dernières pourront être utilisés dans un second temps, notamment pour une escroquerie au faux conseiller bancaire, avec pour conséquences une extorsion de fonds et un contrôle du compte.

 

Le livreur, un expéditeur crédible

Pour peu que l’on soit en attente d’un colis, on peut facilement être berné : les visuels qui se succèdent sont sobres, d’aspect professionnel, et peu de fautes apparaissent.

Mais on doit être alerté par la multitude d’informations personnelles requises, par l’adresse URL qui n’est pas l’officielle de l’entreprise usurpée, et par le paiement pour la nouvelle expédition.

Les transporteurs ne procèdent pas ainsi. Surtout, en France, les livraisons de Mondial Relay ne s’effectuent qu’en point relais, et non à domicile.

Enfin, leurs numéros de colis comportent 8 chiffres, et non 6 comme noté ici. Dans ce contexte, la société a inscrit sur son site une mise en garde sur sa page d’accueil : « Si vous recevez des SMS pour choisir un nouveau créneau de livraison à domicile, ces messages ne proviennent pas de Mondial Relay. Soyez vigilants ! »

Autre facteur de confusion possible : le numéro de l’expéditeur qui envoie le SMS frauduleux commence par 07. Il s’agit d’un matricule de téléphone portable lambda, et non d’un numéro spécial. En temps normal, cela éveillerait les soupçons, car une société officielle comme La Poste ou Chronopost ne contacte pas les consommateurs depuis un numéro de mobile. «

La nouveauté de cette arnaque se situe dans cette nouvelle accroche, qui peut paraître crédible. Le fait qu’un livreur nous joigne avec un numéro de mobile est vraisemblable », relève Jean-Jacques Latour. Lesdits numéros peuvent provenir de différentes sources, comme des téléphones prépayés ou du spoofing.

26 juin 2024

Des clés pour profiter des soldes en toute sérénité !

L’UFC-Que Choisir vous donne les clés pour profiter des soldes en toute sérénité et éviter le piège des rabais enjolivés, que ce soit en magasin ou en ligne.

Peut-on pratiquer des soldes à n’importe quel moment dans l’année ?

Les soldes durent 4 semaines (contre 6 auparavant) et débutent chaque année :

  • pour les soldes d’hiver, le deuxième mercredi du mois de janvier à 8 heures du matin (du mercredi 10 janvier au mardi 6 février cette année) ; cette date est avancée au premier mercredi du mois de janvier lorsque le deuxième mercredi intervient après le 12 du mois ;
  • pour les soldes d’été, le dernier mercredi du mois de juin à 8 heures du matin (du mercredi 26 juin au mardi 23 juillet cette année) ; cette date est avancée à l’avant-dernier mercredi du mois de juin lorsque le dernier mercredi intervient après le 28 du mois.

 

Quelles différences entre soldes et opérations promotionnelles ?

Tout au long de l’année, vous pouvez constater de nombreuses opérations commerciales sous diverses appellations (promotions, ventes flashs, déstockages, liquidations, ventes privées…) entraînant des réductions de prix.

Les soldes sont les seules périodes durant lesquelles le commerçant a le droit de vendre son stock à perte. Et durant cette période, il ne peut reconstituer son stock.

Attention : pour de nombreux commerçants, les soldes sont devenus une période promotionnelle comme une autre, et rares sont les ventes réellement à perte.

 

Les cybermarchands sont-ils soumis aux mêmes règles ?

En matière de soldes, les magasins traditionnels et les cybercommerçants sont soumis aux mêmes obligations, telles que les dates officielles ou encore les règles concernant les rabais appliqués sur les articles.

La principale différence tient au fait que les cyberconsommateurs disposent d’un délai de rétractation de 14 jours à partir du jour de réception de l’article, exception faite des contrats ayant pour objet des prestations de service d’hébergement, de transport, de restauration, de loisirs fournis à une date déterminée, ou de produits confectionnés sur mesure.

 

Quels produits peuvent être soldés ?

Les produits annoncés comme soldés doivent avoir été payés et proposés à la vente depuis au moins 1 mois à la date de début de la période de soldes.

Un commerçant a le droit de ne solder qu’une partie de ses produits, mais il doit l’indiquer clairement (par exemple avec un  panneau « Nouvelle collection non soldée »).

Il lui est en tout cas interdit d’acheter des produits pour les vendre exclusivement pendant la période des soldes ou de réapprovisionner son stock durant cette période.

 

Comment connaître la réduction apportée ?

Le commerçant qui annonce une baisse de prix doit le faire par rapport à un prix de référence qui doit obligatoirement être affiché à côté du prix soldé.

Depuis mai 2022, le prix de référence doit correspondre au prix le plus bas que le marchand a pratiqué dans le mois précédant l’entrée en vigueur de la promotion. Concrètement, s’il souhaite vendre 90 € un produit qu’il a vendu entre 100 et 130 € dans les 30 jours précédant la promotion, le prix barré devra être de 100 €. La réduction affichée sera donc de 10 %.

La réduction peut être faite par escompte à la caisse, cette modalité doit alors faire l’objet d’une publicité et l’avantage annoncé s’entend par rapport au prix de référence (- 30 % sur les étiquettes jaunes, – 50 % sur les vertes…) : le prix final avec réduction sera alors communiqué à la caisse, en fonction du prix de référence.

 

Quels sont les pièges à éviter ?

Les consommateurs peuvent être victimes de deux stratagèmes des commerçants malhonnêtes pendant la période des soldes.

Le plus courant tient au prix de référence. En effet, certains commerçants n’hésitent pas à gonfler ce prix pour laisser croire à une réduction qui n’existe pas, ou qui est moins importante qu’affichée.

Autre arnaque, la vente de produits de moindre qualité spécialement confectionnés pour la période des soldes. Si elle est moins répandue, elle est aussi plus difficile à déjouer, même après repérage.

 

Comment éviter les fausses bonnes affaires ?

Afin d’éviter les « faux rabais », le mieux est de procéder à un repérage avant les soldes afin de  vérifier vous-même que le rabais porte bien sur le prix initial et non pas sur un prix artificiellement gonflé. Il faut regarder le prix final après réduction et ne pas se concentrer sur le rabais !

Sur Internet, pour savoir si vous faites une bonne affaire, le plus simple est de comparer les prix sur différents sites. En effet, certains afficheront des réductions spectaculaires (jusqu’à – 90 %) tout en étant au même tarif que la concurrence, voire plus cher.

Soyez attentif, notamment sur Internet, aux éventuels frais accessoires : frais de préparation du colis, frais de livraison, frais de dossier… En effet, sur Internet, un produit peut apparaître comme le plus intéressant en rapport qualité-prix alors que les frais accessoires font démesurément monter la note.

 

La mention « article ni repris, ni échangé » est-elle valable en période de soldes ?

Concernant les magasins physiques, le vendeur peut, à titre commercial, accepter de reprendre ou d’échanger l’article si vous changez d’avis (par exemple si la taille, la coupe ou la couleur ne vous plaisent pas). Il s’agit souvent d’un argument commercial affiché en magasin.

Mais sachez qu’en période de soldes, le vendeur peut tout à fait restreindre ou mettre fin à ce geste commercial, dès lors qu’il complète son affichage habituel sur la possibilité d’une reprise ou échange en y excluant les produits soldés.

 

Un produit soldé bénéficie-t-il des mêmes garanties ?

Que l’article soit soldé ou non, les règles en matière de garanties sont les mêmes :

  • Le commerçant est tenu d’échanger ou de rembourser un article en cas de vice caché (défaut de fabrication…). L’acheteur a 2 ans à compter de la découverte du vice pour agir contre le vendeur, dans les limites de 5 ans à compter de la vente.
  • Le commerçant doit également répondre des défauts de conformité de l’article vendu, qui sont présumés exister antérieurement à la vente, s’ils apparaissent dans un délai de 2 ans à compter de la date de la livraison du bien (la puissance du four n’est pas celle promise, le téléviseur ne capte pas les chaînes de la TNT…).
  • Sur Internet, les articles achetés en soldes bénéficient aussi du droit de rétractation de 14 jours à compter de la vente. L’acheteur pourra ainsi échanger son article ou être remboursé, sans pénalité et sans avoir à justifier sa décision.

Habituellement, les produits en vente bénéficient d’une garantie commerciale attribuée par le vendeur ; garantie que le vendeur peut tout à fait décider de ne pas attribuer pendant les périodes de soldes.

 

Que faire en cas de litige ?

En cas de litige avec un commerçant, vous pouvez vous rapprocher de votre l’association locale de l’UFC-Que Choisir la plus proche de chez vous.

Si vous constatez un « faux rabais » ou une pratique commerciale non conforme à la réglementation, vous pouvez le signaler à la direction départementale de la protection des populations (DDPP) – anciennement DGCCRF.

 

 

26 juin 2024

Achat en ligne : Comment vérifier la fiabilité d’un site internet

UFC Mont de Marsan a été récemment sollicité par un de ses adhérents qui a commandé sur un site internet bénéficiant de nombreux avis favorables un aspirateur de marque Dyson proposé à un prix très attractif mais après avoir réglé son achat il n’a jamais été livré et le site vient de disparaitre.

Comment s’assurer que le site consulté n’est pas une arnaque ?

Vérifiez l’identité » du vendeur et la réputation du site internet :

Pour être sûr que le site sur lequel vous souhaitez acheter un produit est fiable, il est recommandé d’entrer le nom du site ou du produit sur un moteur de recherche éventuellement associé avec le terme arnaque

Vérifiez les mentions légales et conditions générales de vente :

Les sites internet ont l’obligation de publier les mentions légales, ce qui permet de de vérifier le nom, la dénomination sociale, l’adresse, les contacts etc. Il est aussi conseillé de prendre connaissance des conditions générales de vente qui figurent généralement en bas de la page d’accueil. Vous pouvez avoir accès à un certain nombre de renseignement utiles : conditions de vente, barème des prix, réductions éventuelles, conditions de règlement

Soyez vigilants face à une offre trop alléchante :

Cela a été malheureusement le cas de notre adhérent. Il faut donc faire attention aux offres trop alléchantes Même lorsqu’il ne s’agit pas d’arnaques les vendeurs en ligne affichent parfois des offres présentant de gros rabais qui ne correspondre pas toujours à la réalité. Il faut prendre le temps de comparer non seulement le cout du produit mais aussi sa disponibilité le délai de livraison et les services annexes.

Ne vous fiez pas uniquement aux avis des consommateurs :

Les avis des consommateurs ne sont pas toujours fiables. Les faux commentaires sur les sites en ligne sont très nombreux et trompent les consommateurs et fausse la concurrence, même si a pratique des faux commentaires sont interdits en France.

Préférer un site européen ou français :

Il est conseillé de choisir un site français ou européen qui garantissent des droits comme celui de rétractation ou les possibilités de recours que ne garantissent pas les sites installés hors de l’Europe. De même les sites non européens n’indiquent pas toujours les droits de douane et de TVA. Il faut savoir aussi que la mention .fr ne garantit pas qu’il s’agît d’une société française, seule la lecture des mentions légales permet de le vérifier.

Soyez vigilant lors du paiement :

Le consentement se caractérise par un double clic :

1er clic permet de vérifier la nature et la composition de la commande

2éme clic permet de confirmer définitivement la commande.

Le vendeur doit aussi vous confirmer que la page est bien sécurisée.

20 juin 2024

Comment contester un prélèvement abusif ?

Vous devez vérifier vos comptes bancaires de façon très régulière et ainsi vous apercevoir de tout prélèvement indu.

Pour les opérations non autorisées, c’est-à-dire si une opération a été effectuée sans votre accord, vous devez adresser une demande de remboursement à votre banque.

Vous pouvez demander d’abord le remboursement au bénéficiaire de ce prélèvement, dans la mesure où il s’agit d’une erreur.

Quant à la démarche vis-à-vis de la banque, vous avez un délai maximum de 8 semaines à compter du débit en compte, pour lui demander le rejet du prélèvement c’est-à-dire le remboursement du montant débité de manière injustifiée.

Comment puis-je connaître l’expéditeur d’un virement SEPA ?

Il vous suffit de contacter votre conseiller bancaire et de lui adresser une demande d’identification.

La banque est tenue de vous fournir l’identité de l’émetteur, que ce soit une personne physique ou morale.

Si vous avez omis de vérifier certains relevés bancaires, tout prélèvement non autorisé peut être encore être contesté dans les treize mois du débit. A cet effet, il doit tout d’abord être signalé à votre établissement bancaire par lettre recommandée avec accusé de réception. Sachez qu’il appartient à votre banque d’établir que le prélèvement a bien été autorisé.

 

12 juin 2024

Rénovation énergétique : comment connaître et déjouer les pièges

L’UFC-Que Choisir vous propose de déjouer les pièges, nombreux dans le domaine des travaux d’économie d’énergie.

Engager des travaux de rénovation énergétique peut s’avérer indispensable. Cependant, de nombreux professionnels peu scrupuleux se font passer pour des entreprises agréées et promettent de belles économies. Ils profitent des aides proposées (primes énergie, MaPrimeRénov’…) pour vous inciter à vous engager. Retrouvez les 5 pièges les plus fréquents accompagnés de nos conseils pratiques, des recours possibles et des informations utiles afin d’être mieux informés.

Retrouvez les 5 pièges les plus fréquents mais aussi nos conseils pratiques, nos recours et de nombreuses informations utiles afin d’être mieux informés.

11 juin 2024

Sortie des pesticides : Réponse des candidats à l’élection européenne

Nous vous communiquons la  réponse reçue par l’UR Nouvelle Aquitaine de l’UFC QUE CHOISIR, Campagne Glyphosate France, Générations Futures Bordeaux, Notre Affaire à tous, Pollinis et Secrets Toxiques à leur lettre ouverte envoyée précédemment aux candidats à l’élection européenne.

 

7 juin 2024

Foires et salons

Quelques rappels à garder en mémoire :

Les pièges à éviter

Chaque année, de nombreux consommateurs se rapprochent de l’UFC-Que Choisir après leur visite sur des foires ou salons. Ils se sentent souvent désemparés après avoir signé, sur place, un bon de commande de plusieurs milliers d’euros. Cuisines équipées, pompes à chaleur, panneaux photovoltaïques, ventilation, ballons thermodynamiques, travaux d’isolation ou de toiture ou achat de mobilier (matelas, literie…), tout ou presque y est proposé !

UFC-Que Choisir rappelle à cette occasion l’absence de droit de rétractation lors d’un achat sur une foire ou un salon, malgré un combat mené tant au niveau national qu’européen. Les derniers constats accablants en matière de travaux de rénovation énergétique démontrent pourtant la nécessité de notre action. Il peut être intéressant de se rendre sur une foire pour se renseigner, pour comparer (diversité des offres, nouveautés…). Pas forcément pour acheter.

Ce que vous devez savoir :

Pas de droit de rétractation

En cas d’achat sur une foire ou salon, la loi ne prévoit pas de droit de rétractation de 14 jours, sauf :

  • si vous financez le bien ou le service à l’aide d’un crédit affecté ;
  • si le contrat est finalement signé à votre domicile, suite à une visite technique. Il s’agit alors d’un démarchage à domicile. Vous pouvez vous rétracter.

Sur la foire, l’exposant doit vous rappeler l’absence de droit de rétractation au moyen d’une affiche sur le stand en format A3 et d’un encadré sur le contrat.

Les prix sont libres

Les prix sont libres ! Les prix proposés par les exposants peuvent ainsi être éloignés des prix pratiqués dans le commerce. Ils ne sont donc pas forcément synonymes de bonnes affaires. Il est dans votre intérêt de vous renseigner, avant votre visite, sur les prix du marché et ne pas hésiter à négocier les prix proposés.

 

Ayez les bons réflexes

Les achats impulsifs sont fréquents sur les foires et salons. Pour ne pas regretter, ayez quelques bons réflexes.

Comparez et négociez

Ne signez pas sans avoir comparé ! Il est recommandé de demander au moins 3 devis gratuits auprès de différentes sociétés. En faisant ainsi jouer la concurrence, vous pourrez négocier une finition plus haut de gamme, des accessoires, voire une remise commerciale.

Vérifiez et prenez votre temps

Vérifiez la faisabilité du projet et les informations données par le commercial. RGE, crédits d’impôt… les conditions pour obtenir un crédit d’impôt sont strictes. Être RGE ne suffit pas. Des vérifications s’imposent ! Également, le commercial peut vous promettre la fin des factures d’électricité et une rentabilité garantie grâce à l’installation de panneaux photovoltaïques. Malheureusement, l’expérience montre que produire sa propre électricité en autosuffisance grâce à des panneaux photovoltaïques est souvent un mirage.

Votre projet nécessite d’éventuelles autorisations administratives pour des travaux ou bien la réalisation d’un métré pour une cuisine équipée ? Ne vous précipitez pas ! Prenez le temps de construire votre projet et de lire la proposition faite.

Si votre projet est encore incertain, ne signez pas ou alors pensez à insérer des conditions (lorsque l’accord préalable de l’assemblée générale est nécessaire, par exemple…). Vous pourrez ainsi revenir sur votre engagement si la condition ne se réalise pas.

 

Sachez déjouer les pièges

Les vendeurs savent se montrer convaincants pour vous inciter à acheter. Certains, hélas, vont trop loin et vous servent fausses remises et fausses affirmations. Sachez les repérer grâce à notre vidéo ci-dessous.

YouTube conditionne la lecture de ses vidéos au dépôt de traceurs pour mieux cibler la publicité selon votre navigation. En cliquant sur « Autoriser » les traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser la vidéo.

 

Un litige ?

Les achats conclus sur les foires et salons peuvent être une source de litiges : défaut d’information sur l’absence de droit de rétractation, pratiques commerciales trompeuses, voire agressives… L’UFC-Que Choisir est à vos côtés pour vous renseigner et vous orienter dans vos démarches. Vous regrettez votre achat ? Vous n’avez pas de crédit associé à cet achat ? Tout n’est pas perdu ! L’étude de votre situation et de votre contrat peut permettre d’annuler votre engagement. L’absence de certaines mentions peut aussi rendre possible l’annulation de celui-ci. Certains comportements du professionnel peuvent enfin être sanctionnés. N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour convenir d’un rendez-vous. Devenir adhérent de l’UFC-Que Choisir, c’est rejoindre un Mouvement et bénéficier de tous les avantages liés à l’adhésion.

3 juin 2024