AdBlue : victoire européenne
Adblue : l’UFC-Que Choisir obtient l’élargissement des engagements de Stellantis
Enfin ! 18 mois après avoir saisi la DGCCRF et la Commission européenne du scandale de l’AdBlue, pour lequel l’UFC-Que Choisir a reçu plus de 7 000 plaintes, la Commission européenne a répondu à l’appel. Stellantis a ainsi pris l’engagement devant l’autorité européenne de faire bénéficier l’ensemble des automobilistes européens ayant rencontré des problèmes avec leur réservoir AdBlue, et donc nos concitoyens, des engagements pris devant l’Autorité de la Concurrence Italienne. Le groupe s’engage ainsi à compenser les victimes, la compensation pouvant atteindre 100 %, mais variant en fonction de l’âge du véhicule, des kilomètres parcourus mais aussi de la date de remplacement du réservoir AdBlue.
Au vu des engagements pris en Italie, cela signifie concrètement que pour les véhicules hors garantie depuis moins de 5 ans à compter de la livraison (c’est-à-dire moins de 3 ans à compter de l’expiration de la garantie) et moins de 150 000 km parcourus, le coût des réparations est remboursé à 100 %.
Pour les véhicules hors garantie depuis plus de 5 ans à compter de la livraison (c’est-à-dire plus de 3 ans à compter de l’expiration de la garantie) et jusqu’à 8 ans à compter de la livraison (c’est-à-dire jusqu’à 6 ans à compter de l’expiration de la garantie), la couverture est décroissante en fonction du kilométrage jusqu’à 210 000 km. Il y a en outre des engagements supplémentaires.
Pour rappel, en raison de la cristallisation de l’AdBlue, de nombreux automobilistes ont dû procéder à des réparations onéreuses, le reste à charge moyen étant de 1 000 €, mais certains ont eu à débourser plus de 3 000 euros. Face à la politique de l’autruche des constructeurs, l’UFC-Que Choisir n’a rien lâché… Avec le Bureau européen des unions des consommateurs, nous avons multiplié les appels à la Commission européenne pour une européanisation des engagements pris en Italie. Appels enfin entendus !
Cet engagement met fin à une inadmissible iniquité : il n’était pas logique que, confrontés au même problème, les consommateurs français soient moins bien traités que leurs homologues italiens. Je me félicite de cette avancée qui souligne le bien-fondé de la détermination de l’UFC-Que Choisir à faire valoir les droits des consommateurs.
source : Christelle LEDUC
Voiture électrique – En station, alerte aux arnaques !
La hausse du nombre de voitures électriques crée des opportunités pour les escrocs. Adoptez les bons réflexes pour ne pas tomber dans leurs pièges.
Afin d’améliorer l’expérience utilisateur des propriétaires de véhicules électriques, toutes les nouvelles bornes de recharge devront désormais être équipées d’un terminal de paiement. Jusqu’alors, cette option était marginale. Il fallait soit télécharger l’application du fournisseur et fournir son numéro de carte bancaire, soit posséder une carte de recharge du constructeur ou de type Chargemap. Cela a évidemment inspiré les escrocs en tout genre. Leur but ? Collecter des données personnelles pour les utiliser frauduleusement.
Arnaque au QR code falsifié
Sur le point de recharge, les aigrefins placent un autocollant avec un QR code imitant celui du fournisseur d’énergie. Quand vous le scannez, vous êtes dirigé vers un site web frauduleux qui réclame moult informations : nom, adresse, numéro de carte de crédit… et même des identifiants de connexion pour le service de recharge légitime.
Le bon réflexe : si vous avez un doute, passez par l’appli de la station de recharge pour payer et lancer la session. Avant de scanner le QR code, vérifiez qu’il ne s’agit pas d’un ajout, d’un autocollant posé sur un autre.
Arnaque au faux abonnement :
Cette arnaque n’est pas spécifique à l’univers de la voiture électrique. Sur les réseaux sociaux ou par courriel, vous pouvez recevoir une offre d’abonnement à un tarif particulièrement alléchant. Lors de la souscription, on vous réclame vos données personnelles et coordonnées bancaires. Si vous les fournissez, hop, le tour est joué pour les escrocs.
Le bon réflexe : en général, ce type d’escroqueries est vite démasqué. Vérifiez toujours sur Internet si l’offre est sérieuse ou signalée comme malveillante.
Arnaque à la fausse station :
Heureusement, les cas sont encore rares. L’idée est d’indiquer des aires de recharge qui n’existent pas sur les applis de localisation. Y figurent de fausses informations, comme un tarif avantageux et la possibilité de réserver sa place. La suite est identique aux méthodes précédentes, avec pour objectif de récupérer les données de paiement. Attention, cette arnaque peut aussi être utilisée pour vous attirer dans une zone peu fréquentée pour vous soutirer directement de l’argent.
Le bon réflexe : si la station semble isolée, vérifiez son existence sur plusieurs sources avant de vous y rendre.
Arnaque par hameçonnage :
Vous recevez un SMS ou un courriel vous intimant de mettre à jour votre carte bancaire pour pouvoir continuer à recharger votre voiture électrique. Mais il vous renvoie vers un site frauduleux ou une application mobile contrefaite qui demanderont vos données personnelles.
Le bon réflexe : accédez au site web ou à l’appli officielle du fournisseur de service en tapant l’URL dans votre navigateur, et allez sur votre compte.
Semaine de l’UFC Que Choisir
Nous vous proposons de participer à la Semaine de l’UFC Que Choisir qui se tiendra du 27 au 31 Janvier 2025.
Ouverte à toutes et à tous, cette édition proposera une série d’ateliers et de webinaires intéractifs.
Un moment pour se retrouver, échanger et partager autour des
sujets qui nous concernent tous, depuis chez vous, en visio.
Ce qui vous attend :
- Des ateliers pratiques animés par des bénévoles ou salariés, couvrant des sujets comme la gestion des litiges, l’investigation ou astuces pour maîtriser vos dépenses.
- Des webinaires sur des grandes thématiques : nos victoires judiciaires, la mobilisation régionale, et les défis environnementaux et sanitaires comme les polluants éternels dans l’eau potable.
- Des rencontres pour partager vos expériences et découvrir les actions menées localement
Le TFA pourrait rendre nos eaux potables non conformes
Le TFA fait partie des PFAS, ces polluants éternels préoccupants. Non réglementé à ce jour, il n’est pas rare qu’on le retrouve dans les eaux européennes, y compris de consommation. Une récente décision de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) pourrait faire évoluer la situation.
Le flufenacet, un herbicide qui se désagrège dans l’environnement en acide trifluoroacétique (TFA), est un perturbateur endocrinien. C’est la conclusion de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), publiée le 27 septembre 2024, le considérant à ce titre comme susceptible de perturber le système hormonal de l’homme et des mammifères sauvages. L’information est passée inaperçue. Elle est pourtant loin d’être anodine, souligne Générations Futures, association de défense de l’environnement.
Des évaluations qui traînent :
Le flufenacet, principalement utilisé sur des cultures de céréales (blé et orge), est l’un des herbicides les plus vendus dans l’Union européenne (UE). En France, les ventes sont passées de moins de 100 tonnes en 2008 à 911 tonnes en 2022.
Pourtant, le flufenacet est dans une situation des plus paradoxales. Il avait été autorisé en 2004 pour une période de 10 ans qui a expiré fin 2013. Il était, depuis, en cours d’évaluation par les agences européennes en vue d’un possible renouvellement de son autorisation. En attendant, il a fait l’objet de 9 procédures de prolongation. Ce n’est donc que le 27 septembre dernier, avec 11 ans de retard, que l’Efsa a mis un point final à ce dossier en classant l’herbicide comme perturbateur endocrinien. Générations Futures y voit une première raison non négociable d’interdire immédiatement le flufenacet dans l’UE.
Un pesticide qui se dégrade en PFAS :
Il y en a une deuxième. Une fois épandu, le flufenacet se désagrège petit à petit, dans l’environnement, en d’autres substances chimiques dont l’acide trifluoroacétique, plus connu sous le sigle TFA. Cette molécule fait partie de la vaste famille des PFAS, composés chimiques, synthétisés par l’homme à partir d’hydrocarbures et avec pour point commun d’être composés à base d’atomes de carbone et de fluor, reliés par des liaisons chimiques particulièrement stables. Une aubaine pour les industriels qui les utilisent depuis les années 1950 pour leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes, antitaches et résistantes aux chaleurs extrêmes.
Les pesticides PFAS, dont fait partie le flufenacet, ne sont qu’une de ces applications. Le revers de la médaille ? En raison de cette même stabilité de leurs liaisons carbone-fluor, ces PFAS sont aussi persistants, bioaccumulables et très difficiles à éliminer, d’où leur dénomination de « polluants éternels ». Ils s’accumulent ainsi depuis 70 ans dans l’environnement et, de facto, dans nos organismes, principalement via les aliments et l’eau qu’on ingère. Si nos connaissances restent limitées sur ces PFAS, des études convergent pour leur attribuer des effets néfastes sur la santé. Ils sont ainsi soupçonnés d’être cancérogènes (foie, reins), perturbateurs endocriniens, de favoriser l’obésité et le diabète, d’affecter la fertilité ou le développement du fœtus, etc.
Le TFA est l’un de ces polluants éternels aux effets sanitaires mal documentés et non réglementés à ce jour. En s’appuyant sur des études indiquant une toxicité du TFA sur le foie et la reproduction, l’Allemagne propose de classer cette molécule comme un reprotoxique probable pour l’homme, pouvant à ce titre altérer la fertilité de l’homme ou de la femme ou altérer le développement de l’enfant à naître.
Une requalification qui fait bouger les lignes :
Une certitude, lorsqu’il est recherché, le TFA est régulièrement retrouvé dans les analyses d’eaux naturelles ou les eaux potables. Les sources d’émissions de ce PFAS sont multiples, mais la dégradation du flufenacet en est une majeure. Et connue depuis longtemps, dénonce Générations Futures qui fait référence aux modélisations réalisées dans le cadre du dossier d’évaluation du flufenacet par l’Efsa. « Celles-ci ont montré que la dégradation du flufenacet conduit, à de rares exceptions près, à des concentrations de TFA dans les eaux souterraines toujours supérieures à 10 microgrammes par litre (µg/l) », indique Générations Futures. Et rappelle que ces données sont dans le dossier d’évaluation du flufenacet depuis 2017 et que c’est la France, via l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui a été chargée par l’Efsa, avec la Pologne, de conduire cette évaluation. « Ainsi, depuis plus de sept ans, l’Anses sait que l’usage de cet herbicide entraîne une contamination inacceptable par le TFA », s’insurge-t-elle.
Cette requalification du flufenacet comme perturbateur endocrinien pourrait enfin faire bouger les lignes en forçant les autorités françaises à inclure le TFA à la liste des PFAS sous surveillance dans les eaux naturelles et potables. Jusqu’à, à terme, l’inclure systématiquement dans les molécules recherchées lors des contrôles sanitaires de l’eau potable en France. Ça va finir par arriver, parie Générations Futures, qui met en garde alors contre l’impasse réglementaire à venir.
Car il reste une question centrale : quelle limite de qualité réglementaire appliquer au TFA dans l’eau potable ? Tout dépend de la façon dont on classe le TFA : métabolite pertinent, c’est-à-dire potentiellement dangereux, ou simplement non pertinent.
Vers des eaux potables massivement non conformes ?
Si les autorités françaises appliquent bien la méthodologie d’évaluation proposée par l’Anses, il n’y a plus à tergiverser. Selon l’agence, dès lors qu’une substance active (ici le flufenacet) est un perturbateur endocrinien, alors « ses métabolites doivent être considérés par défaut comme pertinents ». Or, pour ceux-ci, la réglementation française prévoit une limite de qualité de 0,1 µg/l dans l’eau potable. En clair, si le TFA dépasse ce seuil, l’eau devrait être considérée comme « non conforme » à la norme de qualité. Et ça serait le cas pour une part très importante de l’eau potable en France, présage Générations Futures.
L’association s’appuie notamment sur les échantillons d’eau potable analysés par le réseau Pesticide Action Network (PAN) Europe dans une dizaine de pays de l’Union européenne, dont la France, entre mai et juin dernier. Cette limite de conformité de 0,1 µg/l était dépassée dans 86 % des cas et dans 3 échantillons d’eau testés dans l’Hexagone sur 4. Un taux de TFA de 2,1 µg/l a ainsi été retrouvé dans un échantillon d’eau du robinet prélevé à Paris, soit une teneur 20 fois supérieure au seuil de qualité. Dans un échantillon prélevé à Metz, on était à 0,5 µg/l.
L’eau en bouteille n’est pas non plus épargnée. Sur 19 échantillons d’eaux en bouteille, des traces de TFA ont été retrouvées dans 12 d’entre eux. Certes, les teneurs moyennes retrouvées (278 ng/l) sont inférieures à celles de l’eau du robinet (740 ng/l). Tout de même, la plus haute concentration relevée sur ces 19 échantillons d’eaux minérales était de 3,2 µg/l. Bien au-dessus, donc, du seuil de 0,1 µg/l qui pourrait être retenu en France si le TFA est bien reconnu comme un métabolite pertinent du flufenacet.
Les producteurs d’eau potable confrontés à un dépassement de la limite de 0,1 µg/l pourront toujours demander aux préfets une dérogation, pour une durée maximale de 6 ans, leur permettant de distribuer une eau non conforme à la limite de qualité, précise Générations Futures. Mais à condition seulement qu’ils mettent en place des mesures visant à diminuer ces concentrations de TFA dans l’eau qu’ils distribuent. Or, les solutions techniques permettant d’éliminer les PFAS dans l’eau sont aujourd’hui loin d’être matures et dans tous les cas coûteuses et énergivores. Générations Futures y voit un argument de plus pour agir à la source sur cette pollution des eaux au TFA, en interdisant sans attendre, dans l’UE, le flufenacet.
Trottinettes électriques et vélos: doit-on installer des feux supplémentaires ?
Un décret relatif à la visibilité des vélos et des engins de déplacement personnel motorisés (trottinettes électriques, hoverboards, gyropodes…) a été publié au Journal officiel le 29 novembre 2024. Vous pouvez désormais installer sur ces véhicules, si vous le souhaitez, des dispositifs d’éclairage ou de signalisation complémentaires afin de renforcer votre sécurité sur la route.
Pour assurer votre sécurité et celle des autres usagers de la route, votre vélo, votre trottinette électrique, ou tout autre engin de déplacement personnel motorisé (EDPM) que vous utilisez, doivent être équipés de certains dispositifs d’éclairage et de signalisation. Certains d’entre eux sont obligatoires pour circuler la nuit ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante (brouillard, tunnel…). Dans ces situations, les vélos et les engins de déplacement personnel motorisés (trottinettes électriques, hoverboards, gyropodes…) doivent ainsi être munis :
- d’un feu de position émettant vers l’avant une lumière jaune ou blanche non éblouissante ;
- d’un feu de position arrière, non clignotant, qui doit être nettement visible de l’arrière lorsque le véhicule est utilisé.
Vous pouvez à présent installer sur votre vélo ou votre engin de déplacement personnel motorisé un feu de position avant et/ou un feu de position arrière supplémentaires, qui répondent aux mêmes caractéristiques techniques que ceux obligatoires. Vous pouvez également, si vous le souhaitez, porter sur vous ces dispositifs d’éclairage complémentaires.
Il est par ailleurs désormais précisé dans le code de la route que vous pouvez équiper votre vélo ou votre EDPM d’un feu stop à l’arrière et de feux clignotants. Ces équipements lumineux peuvent aussi être placés sur vous.
À savoir :
Tous les vélos et tous les engins de déplacement personnel motorisés doivent par ailleurs être munis entre autres de catadioptres orange visibles de côté ; il s’agit d’un système réfléchissant la lumière et servant à signaler le véhicule aux autres usagers de la route. Ces dispositifs réfléchissants latéraux ne sont cependant pas obligatoires si les pneus de votre véhicule en sont déjà équipés.
À noter :
Le décret publié au Journal officiel le 29 novembre 2024 indique que les cyclistes circulant sans remorque ni side-car sont désormais autorisés à rouler la nuit à deux de front sur les voies vertes, les aires piétonnes et les zones de rencontre, à moins que la situation n’exige qu’ils se rabattent (chaussée étroite…). Jusqu’alors, ils devaient obligatoirement se mettre en file indienne à partir de la tombée du jour.
Source : Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)
De l’huile de palme dans une boisson !
Tous les consommateurs ont appris à se méfier du Nutella, et des grandes quantités d’huile de palme qu’il contient. Mais voilà que l’Oasis, lui aussi, l’affiche sur sa liste d’ingrédients ! Pourquoi ? Est-ce un problème ? Et quelles autres boissons sont concernées ? Notre enquête.
L’information en a surpris plus d’un. Le 9 octobre dernier, l’association Foodwatch dénonçait la présence d’huile de palme dans un grand nombre de produits alimentaires. Une graisse décriée pour ses méfaits aussi bien sur la santé (elle est presque aussi riche en acides gras saturés que le beurre) que sur l’environnement (la déforestation nécessitée par sa culture intensive en Asie du Sud-Est menace la biodiversité et favorise le réchauffement climatique). Parmi ces produits figuraient des marques attendues, comme M&Ms, Knorr ou Herta, mais une autre s’avérait bien plus surprenante, même pour les experts des rayons de supermarché que sont les journalistes de Que Choisir : Oasis !
Un support pour colorant
Qu’est-ce que l’huile de palme peut bien faire dans une boisson aux fruits ? Le site d’information RMC Conso, dès le lendemain de l’annonce de Foodwatch, suggérait qu’elle pourrait aider à la conservation, ou encore apporter de la texture au produit… Rien de tout ça, en réalité. Le fabricant Suntory Beverage & Food, interrogé par Que Choisir, révèle l’utiliser « afin que le produit reste homogène tout au long de sa durée de vie ». Une réponse pour le moins succincte, qu’Hubert Bazin, consultant en qualité dans l’agroalimentaire, et anciennement chargé de recherche et développement chez Oasis, nous a aidés à décrypter : « L’huile de palme est utilisée comme support d’homogénéisation pour la lutéine, qui est un colorant naturel […]. Mal émulsionnée, la lutéine finirait par se séparer de la boisson et former une mince pellicule très colorée à la surface. »
L’huile de palme fait partie de la liste des ingrédients de l’Oasis pêche-abricot.
Nutri-Score E
Seul l’Oasis pêche-abricot est concerné, car la quasi-totalité des autres boissons sur le marché, en France, contiennent d’autres types de colorants qui n’ont, eux, pas besoin d’être homogénéisés dans du gras. Seuls certains sirops de la marque Moulin de Valdonne contiennent de la lutéine, mais le fabricant a choisi de l’émulsionner avec des esters glycériques de résine de bois plutôt que de l’huile de palme. Suntory promet qu’un « projet de retrait de cet ingrédient est prévu ». En attendant, qu’on se rassure : loin de nous l’idée de faire de la publicité pour Oasis pêche-abricot, avec son Nutri-Score E et ses nombreux additifs, mais ce ne sont certainement pas les moins de 0,05 % d’huile de palme présents dans cette boisson qui boucheront vos artères, ni ne menaceront les forêts primaires de Malaisie et d’Indonésie.
Audit énergétique, un prix moyen de 754 €
L’audit énergétique va plus loin que le diagnostic de performance énergétique (DPE) dans l’évaluation de la performance énergétique des logements, il est donc forcément plus cher. Une étude réalisée à partir d’un millier de devis en ligne partout en France arrive à un tarif moyen de 754 €… avec de fortes disparités d’un département à l’autre.
Petit à petit, l’audit énergétique fait son trou en France, bien aidé par les pouvoirs publics qui le rendent obligatoire dans de plus en plus de configurations. Ce document, proche du diagnostic de performance énergétique (DPE), consiste à réaliser un état des lieux de la performance énergétique et environnementale d’un bâtiment, en particulier d’un logement. Mais l’audit énergétique est plus complet et va plus loin en détaillant des scénarios de travaux qui permettront d’améliorer la performance énergétique de la résidence.
Depuis avril 2023, un audit énergétique doit obligatoirement être joint à l’acte de vente d’une « passoire énergétique » (biens classés F et G au DPE). La mesure s’étendra aux logements classés E à partir de janvier 2025. L’audit est aussi une pièce à fournir pour entrer sur le parcours MaPrimeRenov’accompagné, principale aide publique à la rénovation énergétique, qui cible les rénovations d’ampleur, cumule plusieurs types de travaux et fait gagner au moins 2 classes au DPE.
Toutefois, cet audit énergétique n’est pas donné, en particulier suivant l’endroit où vous habitez. En novembre, Kiwidiag, l’une des plateformes qui met en relation particuliers et professionnels diagnostiqueurs partout en France (en prenant une commission), a relevé 1 094 prix d’audits énergétiques proposés par des professionnels certifiés partout en France. Pour son étude, Kiwidiag a réalisé des devis en ligne sur sa plateforme mais aussi sur deux autres concurrentes : Allodiag et Diagmanter.
Du simple au double
Le prix moyen de cette analyse s’élève à 754,12 € pour une maison individuelle d’une superficie comprise entre 90 et 120 m2, choisie comme référence pour cette étude. La surface du bien audité est l’un des facteurs qui font varier le prix du diagnostic. Sa géolocalisation aussi… et même surtout. C’est le principal constat de l’étude : les prix moyens des audits varient du simple au double d’un département à l’autre. De 513 € dans l’Aisne, ils grimpent à 1 270 € dans la Creuse. On est aussi au-dessus des 1 000 € dans l’Indre (1 219 €), le Calvados (1 009 €) et le Lot-et-Garonne (1 006 €).
Jeremy Pensieri, cofondateur de Kiwidiag et auteur de l’étude, explique principalement ce différentiel par la densité locale de professionnels certifiés pour réaliser ces audits. En clair, « les départements où il y en a peu (12 en Creuse, par exemple) ont souvent un prix au-dessus de la moyenne », constate-t-il. Inversement, en Île-de-France par exemple, où le nombre d’auditeurs certifiés est plus important (99 dans les Yvelines, par exemple), l’audit est en moyenne moins onéreux (527 € toujours dans les Yvelines).
Cette incidence du nombre de professionnels certifiés dans une région vaut aussi pour les DPE, mais elle est sans doute plus marquée pour les audits énergétiques qu’un nombre restreint de professionnels est habilité à réaliser. « Il s’agit d’architectes ayant suivi une formation dédiée, ou de bureaux d’étude technique et de diagnostiqueurs immobiliers, mais seulement après avoir passé des certifications spécifiques », rappelle Jeremy Pensieri. Dans son observatoire des DPE, l’Ademe liste les annuaires où trouver ces professionnels et vérifier leurs certifications.
Il y a tout de même des contre-exemples dans l’étude de Kiwidiag. Dans les deux sens. Ainsi, le Calvados, où les prix sont très élevés, compte pourtant 54 professionnels certifiés pour faire des audits. La Lozère n’en compte que 12 et le prix moyen ne flambe pas pour autant (543 €).
Des hausses à venir ?
La vraie question est de savoir comment les tarifs évolueront dans les mois prochains. Il y a un an tout juste, dans une étude de prix similaires à celle qu’elle publie aujourd’hui, mais sur les DPE, Kiwidiag trouvait des prix moyens de 172,23 € pour un appartement 3 pièces entre 60 et 90 m2 et de 190,97 € pour une maison de 90-120 m2. Depuis, ces prix ont augmenté en moyenne de 15 %, les diagnostiqueurs justifiant cette hausse par l’entrée en vigueur, en juillet dernier, de nouvelles réglementations renforçant les compétences qui leur sont demandées. « La formation est plus poussée, les contrôles sont renforcés, le renouvellement de certification plus régulier, détaillait pour Que Choisir Yannick Ainouche, président de la CDI-Fnaim, fédération professionnelle de diagnostiqueurs. Ces changements positifs ont néanmoins un impact financier pour les diagnostiqueurs. »
Pour l’audit, les prix restent pour l’instant stables. Mais l’obligation, à partir du 1er janvier, de réaliser un audit énergétique dans le cadre de la vente d’un bien classé E (et non plus seulement F et G comme aujourd’hui) augmentera forcément la demande pour de tels diagnostics. Avec le risque que les prix fassent de même, en particulier dans les départements qui comptent le moins de professionnels certifiés.
Audit énergétique, un prix moyen de 754 €
Achats de Noël – Vos droits en cas de litige
À l’approche de Noël, les consommateurs se rendent dans les magasins et sur les sites d’e-commerce pour faire leurs achats. Soucieux de faire plaisir aux plus grands et aux plus petits, ou friands de bonnes affaires, certains font des achats impulsifs et les regrettent. D’autres sont confrontés à de mauvaises surprises à la livraison du produit.
Afin d’éviter les déconvenues, L’UFC-Que Choisir vous propose 8 questions-réponses.
1. Sur un site que je consulte régulièrement, un ordinateur est en promotion pour Noël. Je m’aperçois que le prix de référence du produit est plus élevé que celui indiqué avant la promotion. Est-ce légal ?
2. J’ai fait un achat impulsif en boutique pour Noël. Puis-je me rétracter ?
3. J’ai commandé un bijou sur un site. Quelques jours après, en consultant les avis ou en tentant de retourner sur le site, je m’aperçois qu’il s’agit d’un site frauduleux. Ai-je un recours ?
4. J’ai passé une commande sur Internet auprès d’un vendeur situé à l’étranger (hors Union européenne [UE]). Dois-je payer des frais supplémentaires à la réception du colis ?
5. J’ai commandé un livre sur le site d’un professionnel pour l’offrir à Noël. J’ai bien reçu un colis dans ma boîte aux lettres mais, à l’ouverture, il était vide. Ai-je un recours ?
6. J’ai commandé un jouet auprès d’un professionnel avec l’assurance d’une livraison avant Noël mais je n’ai rien reçu, ou je l’ai reçu après les fêtes. Puis-je demander un remboursement ?
7. J’ai passé une commande pour Noël sur un site français. Le produit reçu ne correspond pas à ma commande. Ai-je un recours ?
8. J’ai reçu à Noël dernier un coffret-cadeau qui arrive bientôt à expiration. Je n’ai pas réussi à l’utiliser malgré plusieurs tentatives. L’émetteur du coffret est-il obligé d’en prolonger la durée de validité ?
Retrouvez également nos conseils pour éviter les pièges.
Journée des bénévoles
Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale du bénévolat !
Une occasion parfaite pour mettre en lumière et saluer l’engagement de nos bénévoles de l’UFC-Que Choisir, qui donnent de leur temps et leur énergie tout au long de l’année. Grâce à eux, notre association permet à nombre de nos concitoyens de mieux consommer et de voir leurs droits de consommateurs défendus et reconnus.
Pour célébrer cette journée, et saluer votre engagement et celui de tous nos bénévoles, nous avons réalisé une courte vidéo :
Si cette vidéo vous a plu, pensez à la diffuser sur vos réseaux sociaux (Meta, LinkedIn) et invitez vos proches à rejoindre et soutenir notre Mouvement :
👉 Devenir bénévole avec l’UFC-Que Choisir
Ensemble, continuons à accomplir de belles choses !
Guichet chèque énergie 2024 : vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour demander le chèque
Chaque année, le chèque énergie permet à plusieurs millions de ménages modestes de bénéficier d’une aide pour payer leurs factures d’électricité et de gaz. Vous n’avez pas reçu le vôtre et vous pensez être éligible à cette aide ? Service-Public.fr vous explique comment faire votre demande via le Guichet chèque énergie.
Selon vos revenus et la composition de votre foyer en 2022, vous pouvez être éligible au chèque énergie 2024. Son montant varie entre 48 € et 277 € et permet de payer vos dépenses d’énergie (factures de chauffage ou travaux de rénovation énergétique). Il est possible de vérifier son éligibilité au chèque énergie 2024 en utilisant un simulateur.
À quoi sert le guichet chèque énergie ?
Ce guichet permet à toute personne qui n’a pas reçu de chèque en 2024 d’en faire la demande. Mais aussi à ceux qui ont reçu un chèque 2024, en envoi automatique, de faire réévaluer le montant de ce chèque sur la base de leur impôt sur les revenus 2022 déclarés en 2023.
Vous devez déposer une demande sur le guichet énergie avant le 31 décembre 2024 :
- si vous n’avez pas reçu de chèque au printemps 2024 et que vous êtes éligible ;
- si vous avez reçu un chèque au printemps 2024 mais que vos revenus ont évolué. Dans ce cas, le montant de ce chèque pourra être réévalué sur la base de votre impôt sur les revenus 2022 déclarés en 2023.
La demande de chèque doit être réalisée soit :
- sur le guichet chèque énergie 2024 ;
- en appelant l’assistance utilisateur qui vous indiquera la démarche à suivre pour déposer une demande auprès de l’Agence de services et paiement ;
- en remplissant une demande d’assistance via un formulaire
source : Publié le 26 novembre 2024 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)
Chaudière, poêle, chauffe-eau… : attention aux intoxications au monoxyde de carbone !
Avec la baisse des températures et l’utilisation poussée des appareils de chauffage, les risques d’intoxication au monoxyde de carbone (CO) augmentent. Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone est indétectable. Des gestes simples permettent de réduire ces risques. Service-Public.fr vous informe.
Chaque année, environ 1 300 épisodes d’intoxications au monoxyde de carbone survenus par accident sont déclarés aux autorités sanitaires. Il existe des gestes simples pour réduire les risques. Une attention particulière doit être portée sur le bon usage des chauffages mobiles d’appoint à combustible et le non recours à des moyens de chauffage de fortune, qui sont particulièrement dangereux.
Adopter des gestes de prévention
Des appareils de chauffage ou de cuisson mal entretenus et une mauvaise aération des locaux peuvent provoquer ce type d’intoxication. La présence de ce gaz résulte en effet d’une combustion incomplète, et ce quel que soit le combustible utilisé (gaz naturel, bois, charbon, fuel, butane, propane, essence, pétrole ou éthanol…) pour la production de chaleur ou de lumière.
Afin de limiter les risques d’intoxication, il est recommandé de :
- faire vérifier et entretenir tous les ans les installations de chauffage et de production d’eau chaude ainsi que les conduits de fumée (ramonage mécanique) par un professionnel qualifié dans votre résidence principale, et secondaire le cas échéant. Demandez-lui une « attestation d’entretien » qui prouve que l’appareil est bien entretenu ;
- aérer votre logement au moins 10 minutes par jour, même s’il fait froid ;
- maintenir vos systèmes de ventilation en bon état de fonctionnement et ne jamais obstruer les entrées et sorties d’air ;
- respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion indiquées par le fabricant : ne pas faire fonctionner les chauffages d’appoint plus de 2 heures de suite ; placer impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments ; ne jamais utiliser pour se chauffer ou cuisiner en intérieur des appareils non destinés à cet usage (cuisinière, brasero, barbecue, etc.).
Attention :
en collectivité, il convient d’être particulièrement attentif : les intoxications liées à l’utilisation de chauffages à gaz sont fréquentes.
Comment être alerté ?
Il existe des détecteurs de monoxyde de carbone à fixer ou portables mais la Commission de la sécurité des consommateurs indique que leur niveau de sécurité est souvent insuffisant. Si vous choisissez d’équiper votre logement d’un détecteur, assurez-vous que celui-ci soit conforme à la norme européenne NF EN 50291 (cette mention doit figurer sur l’emballage du produit).
Lors de l’entretien annuel de votre chaudière, le professionnel qualifié est tenu de mesurer le monoxyde de carbone pour s’assurer que votre installation n’émet pas de monoxyde de carbone.
Par ailleurs, si votre logement est également équipé de détecteurs avertisseurs autonomes de fumées (DAAF), attention à ne pas confondre les alarmes.
À savoir
les comportements à adopter en réaction d’un déclenchement d’alarme d’un DAAF (ne pas sortir de chez soi, calfeutrer les portes, se mettre à côté de la fenêtre et attendre les secours) sont à l’inverse de ceux à adopter si l’alarme d’un détecteur de monoxyde de carbone (CO) se déclenche (ouvrir les fenêtres et sortir du logement).
Que faire en cas de suspicion d’intoxication ?
Les symptômes (maux de tête, fatigue, nausées) apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent toucher plusieurs personnes au sein d’un même foyer. Une intoxication importante peut conduire au coma et être mortelle, parfois en quelques minutes. Il faut donc agir vite :
- aérer immédiatement ;
- arrêter les appareils de chauffage ou et de cuisson à combustion ;
- évacuer les lieux sans attendre ;
- appeler les secours en composant le 15 (Samu), le 18 (pompiers), le 112 (numéro d’urgence européen) ou le 114 (pour les personnes malentendantes) ; ou un centre antipoison (numéro d’urgence 24h/24, 7j/7 : 01 45 42 59 59).
La prise en charge des personnes intoxiquées doit intervenir rapidement, dès les premiers symptômes, et peut nécessiter une hospitalisation.
source : Publié la Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)
Ce qu’il faut savoir sur la garantie commerciale
Lorsque vous achetez un produit, le vendeur peut vous proposer une garantie commerciale ou contractuelle. Cette dernière est facultative et vient s’ajouter aux garanties légales. Comment fonctionne-t-elle ? Quels sont les points d’attention avant de signer un contrat de garantie ?
Qu’est-ce qu’une garantie commerciale ?
Une garantie commerciale vous est généralement proposée par le vendeur et/ou le fabricant lorsque vous achetez un produit en magasin ou sur Internet.
Elle vous permet – sous conditions – de vous faire rembourser, de remplacer ou de réparer un produit acheté, ou même de bénéficier d’autres services liés au bien acquis.
Selon les contrats, elle peut prendre différentes appellations : garantie conventionnelle, garantie contractuelle, garantie constructeur, garantie fabricant, extension de garantie, échange à neuf, garantie deux ans, etc.
À savoir
La garantie commerciale s’ajoute aux garanties légales. En effet, la souscription d’un contrat de garantie commerciale (gratuite ou payante) ne vous prive pas du bénéfice de la garantie légale de conformité ou de la garantie des vices cachés.
La garantie commerciale est-elle obligatoire ?
Le vendeur ou le fabricant d’un produit n’est pas obligé de proposer une garantie commerciale. Il s’agit d’une garantie facultative.
La garantie commerciale est contractuelle
La garantie commerciale fonctionne comme un contrat. Lors de la délivrance du bien, le professionnel doit vous remettre un exemplaire du contrat lisible et compréhensible précisant (article L217-22 du code de la consommation) :
- le contenu de la garantie,
- le prix ou la gratuité de la garantie,
- les modalités de mise en œuvre,
- la durée est librement fixée par le vendeur ou le fabriquant, elle s’étale entre six mois et deux ans,
- et l’étendue territoriale (si vous pouvez remettre le produit dans un magasin de la chaîne à l’étranger),
- les coordonnées postales et téléphoniques du garant,
- le rappel de l’obligation du vendeur de se conformer aux garanties légales (conformité et vices cachés) en plus de la garantie commerciale,
- la prolongation de la garantie en cas d’immobilisation du bien pendant sa réparation ou remplacement éventuel pendant plus de sept jours calendaires avec une reproduction de l’article du code de la consommation définissant la mise en œuvre de la garantie commerciale.
À savoir
Le vendeur est libre de vous proposer (ou non) une garantie commerciale et d’en définir les modalités. Dans tous les cas, pour faire jouer cette garantie, vous devrez fournir au vendeur ou au fabricant le justificatif (original) de l’achat daté.
Les points de vigilance avant de signer un contrat de garantie commerciale
Avant de signer :
- veillez à ce que la garantie commerciale vous apporte des assurances supplémentaires par rapport à la garantie légale de conformité (exemples : extension de garantie au-delà de deux ans, risques non couverts par les garanties légales tels que la casse ou la perte),
- soyez attentif aux clauses restrictives, qui peuvent limiter l’intérêt de la garantie par rapport à la garantie légale de conformité (exemples : exclusion des coûts de main d’œuvre, des coûts de déplacement, de pannes affectant certaines fonctions ou parties d’un appareil).
Si un problème survient, vous pouvez d’abord faire jouer la garantie contractuelle. Si elle ne s’applique pas ou si elle est moins intéressante que la garantie légale (exemple : frais de transport à votre charge), faites jouer la garantie légale en vérifiant que les conditions pour en bénéficier sont remplies.
Que faire en cas de litige ?
Si le vendeur ou le fabricant refuse d’appliquer les conditions de sa garantie (réparation ou remboursement), essayez d’abord de résoudre le litige à l’amiable, en contactant le service client.
Renseignez-vous en parallèle au sujet de vos droits en utilisant la plateforme SignalConso, qui permet notamment de signaler un problème rencontré dans le cadre d’un achat en ligne et de s’informer.
En cas de litige persistant, vous pouvez demander à un tiers d’intervenir. Il peut s’agir d’un médiateur, d’un conciliateur de justice ou d’une association de consommateurs.
Si la médiation ou la conciliation a échoué, vous pouvez saisir la justice.
Le tribunal judiciaire est, par défaut, compétent pour l’ensemble des litiges civils et commerciaux.
source : Par Bercy Infos
Calendrier de l’Avent 2024 de l’UFC-Que Choisir
Votre association locale UFC-Que Choisir a le plaisir de vous proposer son calendrier de l’avent 2024. Chaque jour,
cliquez sur la case de votre calendrier et retrouvez notamment nos combats, nos actions, nos conseils…
Joyeuses fêtes de fin d’année à tous !
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