Cartes bancaires : comment éviter d’être victime d’une fraude ?
Dans la majorité des cas, les fraudeurs s’attaquant aux moyens de paiement usurpent votre numéro de téléphone puis se font passer pour des tiers de confiance afin de vous voler vos données de sécurité. Ils peuvent aller jusqu’à reproduire la voix de votre banquier avec des outils d’intelligence artificielle.
Une campagne de sensibilisation lancée le 8 juin 2024 vous rappelle notamment que vous ne devez jamais communiquer vos codes, mots de passe ou identifiants bancaires à qui que ce soit.
Le ministère de l’Économie et des Finances, la Banque de France, la Fédération bancaire française ainsi que l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement signalent quelques précautions à prendre concernant vos moyens de paiement, notamment :
- ne jamais utiliser les liens ou numéros de téléphone présents dans un message lorsque vous n’êtes pas certain de l’identité de l’expéditeur (les fraudeurs utilisent ce moyen pour obtenir vos informations confidentielles) ;
- ne jamais confier votre carte bancaire ou tout autre instrument de paiement à qui que ce soit (un proche, un coursier…) et privilégier la solution d’authentification forte la plus sûre (application bancaire sur smartphone, clé USB, montre connectée…) ;
- ne jamais communiquer vos données de sécurité (identifiants, mots de passe…) à qui que ce soit ;
- ne pas conserver vos données de sécurité sur un support physique (carnet, post-it…) ou informatique (disque dur, messagerie électronique, fichier présent sur votre ordinateur portable…) ;
- signaler rapidement au numéro de téléphone 33700 les SMS qui vous semblent de nature frauduleuse.
Il est par ailleurs important que vous sachiez que :
- votre conseiller bancaire ne vous demandera jamais un code, un mot de passe ou un identifiant, ni d’effectuer ou de valider une opération financière ;
- un agent de votre banque ne viendra pas chez vous pour récupérer votre carte bancaire ou pour mettre en sécurité votre argent ou vos bijoux ;
- la Banque de France ne vous demandera jamais vos coordonnées bancaires, d’informations personnelles ou l’annulation d’une opération bancaire ;
- l’administration fiscale ne vous adressera en aucune manière une invitation à remplir un formulaire en ligne pour obtenir un remboursement sans vous connecter à votre espace personnalisé. Elle ne vous enverra pas non plus de SMS au sujet d’une amende impayée.
Que devez-vous faire si vous avez été victime d’une fraude bancaire ?
Si vous avez été la cible d’un fraudeur s’attaquant aux moyens de paiement, vous devez veiller à fournir aux forces de l’ordre ou à votre banque toutes les informations concernant la fraude dont vous avez été victime, notamment :
- les procédés techniques ou manipulatoires que le fraudeur a utilisés selon vous ;
- la carte bancaire ou tout autre instrument de paiement que vous avez utilisé ;
- les messages ou appels reçus vous paraissant frauduleux ;
- les actions que vous avez entreprises une fois la fraude découverte (blocage de votre carte bancaire, recours à la démarche Perceval pour signaler une fraude à la carte bancaire, utilisation du dispositif Thésée de plainte en ligne pour les arnaques sur internet…).
À noter
Si vous êtes victime d’une fraude, votre banque ne peut pas exiger un dépôt de plainte de votre part comme préalable à l’analyse de votre demande de remboursement.
Source : Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)
Smartphone, tablette – Comment choisir le bon chargeur
Smartphones, tablettes, casques audio… De nombreux appareils électroniques sont désormais vendus sans chargeur dans la boîte. Choisir un chargeur efficace sur tous est plus compliqué qu’il n’y paraît, les fabricants n’utilisant pas tous les mêmes protocoles de charge. Nos conseils.
Ça y est, le chargeur universel voulu par l’Europe est une réalité. Depuis le 28 décembre 2024, les petits appareils électroniques doivent supporter la charge avec n’importe quel chargeur, via un port USB-C. Objectif de la Commission européenne : faciliter la vie des consommateurs et éviter d’inutiles déchets électroniques (11 000 tonnes par an, d’après ses estimations). La loi préconise de proposer les appareils avec ou sans chargeur, en le précisant clairement sur la boîte.
Déjà en 2020, Apple créait la surprise en livrant pour la première fois son smartphone sans chargeur (mais avec câble). Les clients ne lui en ont manifestement pas tenu rigueur puisque cette génération (iPhone 12, iPhone 12 Mini, iPhone 12 Pro, iPhone 12 Pro Max) est, d’après un spécialiste du secteur, la plus vendue des iPhone (avec l’iPhone 6). Cette année-là, 95 % des smartphones testés par Que Choisir étaient livrés avec un chargeur. En 2024, ils n’étaient plus que 38 % ! Un coup d’œil aux smartphones testés ces dernières années chez Que Choisir permet d’observer la tendance : les chargeurs disparaissent des boîtes et les smartphones sont de plus en plus souvent compatibles avec la charge rapide.
La tendance était donc déjà amorcée, elle se confirme : la plupart des fabricants, de smartphones notamment, ont cessé d’intégrer cet indispensable accessoire. À la clé, pour eux, des conditionnements plus compacts qui réduisent les frais de transport, et des chargeurs vendus séparément qui augmentent les bénéfices. Revient donc au consommateur de s’équiper quand ses chargeurs (nous en possédons en moyenne 3) sont arrivés à bout de souffle. Et choisir un bon chargeur n’est pas si simple que ça en a l’air.
Port USB-C et 15 W minimum
Les textes qui introduisent le chargeur universel font en effet peser la contrainte sur les fabricants d’appareils, pas sur les fabricants de chargeurs (1). Autrement dit, les smartphones, casques audio, tablettes, liseuses et autres appareils concernés (2) doivent supporter la charge avec n’importe quel chargeur, ce qui, techniquement, leur impose d’intégrer la charge par port USB (« USB Power Delivery ») avec une puissance minimale de charge de 15 W. Mais les fabricants de chargeurs, eux, n’ont aucune contrainte concernant les puissances de charge, ni même les protocoles de charge, c’est-à-dire les process techniques de chargement. Concrètement, cela signifie que même si le chargeur respecte les réglementations qui le concernent (EN IEC 62368-1, CE, RoHS, Reach, ErP, etc.) pour garantir la sécurité des utilisateurs, il ne chargera pas forcément tous vos appareils à la même vitesse.
La charge rapide est désormais la norme
Déjà, mieux vaut oublier les chargeurs lents, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas présentés comme des chargeurs rapides. Même s’ils sont plus chers (à partir de 10 € plutôt que de 5 €), les chargeurs rapides sont plus polyvalents. Car qui peut le plus peut le moins : ces chargeurs sont compatibles avec tous les appareils électroniques, même s’ils n’exploitent pas leur pleine puissance. Et vous gagnerez un temps précieux pour la recharge des smartphones, sur lesquels la charge rapide est devenue la norme. Optez donc pour un modèle affichant les mentions QuickCharge, Power Delivery, ou bien PPS et une puissance de 15 W ou 18 W minimum. Mais ces chargeurs ne feront pas le plein des différents smartphones à la même vitesse non plus. Ce serait trop simple !
À chacun son protocole
La recharge d’un appareil électronique est en effet optimale lorsque l’appareil, le câble et la tête de charge parlent rigoureusement le même langage. Acheter un chargeur Samsung prévu pour recharger un smartphone de la marque assure une charge parfaite. Idem chez Apple ou Xiaomi. Mais si vous chargez votre iPhone avec le chargeur Samsung, la charge sera bien plus lente ! En cause, les fameux protocoles de charge, différents chez chaque fabricant. Ils reposent sur différentes technologies, s’appellent Adaptive Fast Charging ou Super Fast Charging chez Samsung, SuperCharge chez Huawei et Honor, TurboPower chez Motorola… Il s’agit en quelque sorte de dialectes d’une même langue, la charge rapide, qui ne se comprennent pas parfaitement. Un chargeur Apple à 45 € (30 W), un modèle Xiaomi à 50 € (67 W), un autre Samsung à 70 € (65 W) ne saura charger efficacement que les appareils dont les protocoles de charge sont rigoureusement les mêmes.
Des chargeurs vraiment universels
En fait, les seuls chargeurs qu’on pourrait aujourd’hui qualifier d’universels sont ceux compatibles avec plusieurs protocoles et technologies de charge rapide : PD 3.0 (Apple), QC 2.0/3.0 (Android), AFC (Samsung), FCP, PPS (Samsung) ; et qui sont capables de délivrer différentes puissances de sortie (15 W, 18 W, 20 W, 25 W, 30 W, 45 W, 65 W). Ceux-là, on les trouve chez des accessoiristes comme Anker, Belkin ou encore Green-e (chez qui ils sont, de surcroît, écoconçus, avec des matériaux recyclés, sans vis, sans colle, etc.). Ils coûtent entre 40 € et 90 €, mais l’investissement est mérité : il s’agit d’acteurs sérieux (a priori pas de chargeurs qui prennent feu !) dont les modèles sont compatibles avec de nombreux appareils électroniques, y compris les ordinateurs portables, qui ne seront pourtant concernés par le chargeur universel qu’à partir d’avril 2026.
Charge sans fil : pratique, mais plus lente
La charge rapide est désormais banale, mais ce n’est pas encore le cas de la charge sans fil. Et pourtant, réduire l’opération à poser son smartphone ou ses écouteurs sur une base, sans avoir à chercher le chargeur ni à démêler le câble, est très pratique. Mais là non plus, tous les chargeurs ne se valent pas. Techniquement, la norme Qi s’est imposée. Mais deux versions de ce standard cohabitent actuellement sur le marché, le Qi et le Qi2.
Un conseil : optez pour un chargeur à la norme Qi2, car les évolutions par rapport au Qi sont majeures. D’abord la puissance atteint 15 W au lieu de 7,5 W, ce qui garantit une charge plus rapide. Elle est aussi nettement plus efficace (les déperditions d’énergie sont moindres, grâce à une fixation magnétique), capable de recharger les smartphones de toutes marques compatibles avec la charge sans fil, et d’ajuster la puissance délivrée aux besoins de chaque modèle (charge adaptative).
Le renouveau de l’arnaque à la tâche – Numéros en +44
Ces dernières semaines, une campagne d’appels téléphoniques à partir de numéros commençant par +44 a déferlé sur la France. Derrière se cache une arnaque pas vraiment nouvelle, mais inédite de par son processus.
Vous avez peut-être été contacté, il y a peu, par un numéro commençant par +44. Au bout du fil, une voix proposait une offre attractive : de l’argent en échange de tâches à réaliser depuis chez soi. Il fallait pour cela se connecter à une plateforme en ligne et accepter les missions demandées (rédaction de commentaires, notation de produits, commandes en ligne, etc.). Avec une petite subtilité toutefois : pour pouvoir accéder à une tâche, il fallait payer, autour d’une vingtaine d’euros. La rémunération était versée seulement si l’objectif était réalisé.
« Au début, c’est assez simple de gagner 30 à 40 € par tâche. Mais plus on avance et plus les objectifs sont difficiles à atteindre, jusqu’à ce que la victime dépense des dizaines d’euros pour des tâches impossibles à réaliser, prévient Christophe Sicard, analyste en cybersécurité à la plateforme gouvernementale Cybermalveillance.gouv.fr. Les escrocs n’hésitent pas alors à appeler leurs victimes pour les motiver et les inciter à acheter de nouvelles tâches, quitte à les faire culpabiliser. Certaines ont même eu leur compte bloqué avant qu’elles aient pu récupérer l’argent qui leur revenait. »
L’ombre des vols de données
« L’arnaque aux offres d’emploi d’opérateur marketing sur Internet », plus connue sous le nom d’« arnaque à la tâche », est apparue en 2022. Mais jusque-là, les victimes étaient principalement recrutées par les messageries instantanées ou les réseaux sociaux. C’est la première fois qu’une telle campagne est menée par téléphone. Les nombreux vols de données personnelles qui ont eu lieu en 2024 chez Free, SFR, Boulanger et d’autres ne sont peut-être pas étrangers à cette situation, les escrocs ayant pu récupérer, sur le marché parallèle, des milliers de numéros de téléphone dérobés.
Si le préfixe +44 indique que les appels ont été passés depuis la Grande-Bretagne, l’origine réelle de l’arnaque est plutôt l’Asie. Ces campagnes nécessitent d’importants moyens humains et techniques et toutes celles qui ont déjà eu lieu venaient de ce continent. Quant à l’ampleur de la dernière vague, elle est difficile à évaluer, mais Cybermalveillance indique avoir constaté, mi-janvier, un pic de consultation de sa page dédiée à cette arnaque, signe qu’elle a marqué les esprits. La plateforme gouvernementale conseille de ne pas donner suite à ce genre de proposition et, de manière générale, de ne pas répondre aux numéros inconnus, surtout quand ils sont émis depuis l’étranger. Ceux qui ont versé de l’argent sont invités à conserver un maximum de preuves et à porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie.
Arnaques en ligne
La plateforme 17Cyber pour aider les victimes
Le ministère de l’Intérieur, accompagné de la police et de la gendarmerie nationales, a lancé le service en ligne 17Cyber. Orchestré par la plateforme gouvernementale Cybermalveillance, il établit un diagnostic lorsqu’un utilisateur a été victime d’une attaque numérique.
Dans un contexte de cyberattaques en constante augmentation année après année, le ministère de l’Intérieur a récemment lancé le service en ligne 17Cyber, en collaboration avec la police nationale, la gendarmerie nationale et la plateforme Cybermalveillance. Cette dernière, née en 2017 et venant en aide aux personnes ayant subi un acte de malveillance sur le web, héberge et orchestre le nouveau service. Certains sites Internet partenaires (mutuelles, marketplaces…) proposeront ou ont déjà intégré un module d’accès à la plateforme sur leur page d’accueil.
Il s’agit d’un prolongement numérique du numéro 17 (police secours), dédié aux victimes de cyberdélinquance. Présenté par Cybermalveillance comme « un guichet unique de la cybersécurité », voué à devenir un réflexe pour la population, il oriente les utilisateurs vers les démarches à entreprendre, les plateformes éventuelles vers lesquelles se tourner (Pharos, Thésée…) et les interlocuteurs à contacter.
Diagnostic en ligne
La plateforme, disponible en permanence, délivre un diagnostic grâce à un questionnaire. L’internaute doit tout d’abord préciser son statut (particulier, entreprise, administration…), identifier le problème (SMS reçu, téléphone mobile, site Internet…) puis les caractéristiques de l’acte de malveillance (suspicion de la présence d’un virus, piratage de compte, contenu du message malveillant…). Une fois ces réponses validées, 17Cyber émet son diagnostic, tel le hameçonnage, un virus, etc. Il dispense ensuite des conseils. La page de résultat décline en effet diverses actions visant à trouver une solution technique mais aussi à se défendre à la suite de cette attaque (déposer plainte, changer de mot de passe, signaler les messages suspects au 33700, faire appel à un prestataire…).
source : Service Public
Marge minimale de 10 % garantie à la grande distribution
Mais où ont « ruisselé » les milliards d’euros ponctionnés aux consommateurs ?
L’effet inflationniste du relèvement du seuil de revente à perte sur les produits alimentaires est aujourd’hui largement documenté.
Dans ce contexte, l’UFC-Que Choisir rend aujourd’hui publique une nouvelle étude montrant qu’en revanche cette mesure n’a eu aucun impact mesurable sur l’augmentation du revenu des agriculteurs.
En réalité, les difficultés économiques de ces derniers résultent d’un défaut flagrant d’encadrement des négociations commerciales.
Dès lors, l’UFC-Que Choisir exige l’abandon immédiat du SRP+10 qui ponctionne sans aucune logique économique le pouvoir d’achat des consommateurs, ainsi que la mise en oeuvre urgente de sanctions dissuasives contre les industriels et les enseignes qui imposent aux agriculteurs des tarifs en dessous des prix de revient.
Voir notre communiqué de presse
et notre étude sur le lien entre le revenu agricole et le relèvement du seuil de revente à perte.
Stellantis prend à minima ses responsabilités
Une plateforme de réclamation permet de demander une prise en charge des dépenses engagées entre le 1er janvier 2022 et le 18 mars 2024 pour des réparations liées aux soucis des moteurs Puretech du groupe Stellantis. Sous certaines conditions.
Créée initialement pour les demandes d’indemnisation concernant les problèmes liés à l’additif AdBlue, Stellantis ouvre également sa plateforme aux propriétaires qui ont subi un dommage sur leur moteur Puretech. Ainsi les automobilistes qui ont rencontré des problèmes avec les moteurs Puretech 1.0 et 1.2, en raison d’une consommation d’huile excessive ou d’une dégradation prématurée de la courroie de distribution, peuvent demander un remboursement en ligne à l’adresse suivante : https://stellantis-support.com/v2/
Des conditions trop exigeantes
Pour espérer une prise en charge, Stellantis impose 4 conditions qui doivent impérativement être remplies. Sans cela, aucun remboursement ne pourra être octroyé.
Premièrement, il faut que l’incident se soit produit entre le 1er janvier 2022 et le 18 mars 2024 (même s’il a déjà été sujet à une indemnisation, lire plus loin). Par « incident », le groupe entend :
- un problème de courroie de distribution sur un véhicule équipé d’un moteur 1.0/1.2 Puretech atmosphérique produit de juin 2012 à juin 2022 ou d’un moteur 1.2 Puretech turbo produit d’avril 2014 à juin 2022 ;
- une surconsommation d’huile liée à un problème de segmentation des pistons sur un véhicule équipé d’un moteur 1.2 Puretech avant EURO 6.2 sorti d’usine entre avril 2014 et juillet 2018 (pour l’Europe) ;
- une surconsommation d’huile liée à un problème de séparateur d’huile sur un véhicule équipé d’un moteur 1.2 Puretech EURO 6.2 et au-delà, produit de février 2018 à février 2023.
Deuxièmement, le véhicule doit être couvert par l’extension de garantie (10 ans/175 000 km), à compter de la date de début de garantie (généralement correspondante à la date de première immatriculation).
Troisièmement, l’entretien doit avoir été effectué selon les recommandations du constructeur (planning et huile principalement), par tout professionnel de l’automobile (donc même en dehors du réseau de la marque du véhicule concerné). Pour vérifier ce point, les 3 dernières factures détaillées sont demandées. Le constructeur précise par ailleurs considérer « comme acceptable un retard maximum de 3 mois/3 000 km dans le planning d’entretien ». Reste à savoir si, dans la réalité, le constructeur applique vraiment cette tolérance car nous avons constaté de nombreux refus de prise en charge à cause justement d’un non strict respect du délai d’entretien.
Quatrièmement, et c’est le gros point noir, Stellantis impose que « le diagnostic et la réparation doivent avoir été effectués dans le réseau agréé ». Autrement dit, celles et ceux qui ont fait réparer leur moteur endommagé ailleurs que dans le réseau du constructeur, même s’ils semblent ne pas être nombreux dans ce cas, sont exclus de toute indemnisation.
Enfin, et là c’est plutôt positif, si un client a déjà bénéficié d’une prise en charge partielle liée à la surconsommation d’huile pour un incident survenu entre le 1er janvier 2022 et le 18 mars 2024, il est possible de demander un remboursement complémentaire pour arriver à une prise en charge à 100 %.
Une plateforme pour trois problèmes distincts
S’il faut saluer la mise en place de cette plateforme, on peut regretter que Stellantis agisse de manière limitée et qu’aucune proposition d’indemnisation pour les préjudices annexes subis (défaut de jouissance du véhicule, préjudice moral, location d’un véhicule de remplacement…) ne soit proposée. L’autre regret concerne la plage des dates retenues pour les modèles éligibles, trop restreinte puisque les soucis sur les moteurs Puretech sont bien antérieurs. Stellantis se défend en assurant que les problèmes antérieurs ont déjà été traités soit par une indemnisation soit par un refus lorsque le dossier ne répondait pas aux critères.
Selon nos informations, cette même plateforme sera prochainement utilisée pour un troisième problème, celui concernant les propriétaires de modèles équipés du moteur diesel 1.5 BlueHDI. Un autre dossier sur lequel Stellantis brille par son inaction.
source : Service Public